L’idée de construire une  réplique en miniature de Stonehenge fût avant tout de démontrer son  fonctionnement visuel par sa mécanique céleste tout en conservant l’authenticité du site. Simuler le lever du soleil le jour du solstice d’été (21 juin) par un jeu de lumière sur une caméra vidéo permettrait de mieux comprendre son principe et de mettre en évidence cette approche du réalisme de l’original.

La deuxième raison c’est qu’il existe très peu, voire pas du tout de maquette démonstrative sur les alignements de lumière dirigée (simulation) .

STONEHENGE ????

Stonehenge, « les pierres suspendues », est un grand monument mégalithique composé d'un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -1100, du Néolithique à l'âge du bronze. Il est situé à 13 km au nord de Salisbury, et à 4 km à l'ouest d'Amesbury (comté du Wiltshire, Angleterre).

Une fois les grands traits établis sur papier, il ne me restait plus qu’à recueillir les informations sur différents sites internet, livres, ouvrages etc. pour démarrer le projet. 

Après deux mois de pêche à l’information, fructueuse à souhait, je me lançais dans l’aventure.

J’ai commencé par assembler les pierres de Sarsen (cercle extérieur) au nombre de 30 en respectant :

1)      la hauteur des linteaux

2)      l’entre axe qui permet le passage de la lumière à différents moments suivant les périodes de l’année

3)      l’alignement du solstice d’été : droite passant par Heel Stone (pierre de référence) et le centre de la maquette Altar Stone (pierre d’autel)

4)      les coordonnées géographiques locales (Stonehenge 51°N  1°8W)

Après la phase de construction j’ai entrepris la découpe de mousse compacte pour structurer les cinq trilithes (pierres massives dominantes) en forme de fer à cheval qui encerclent la pierre d’autel.

Ensuite entre ces deux ensembles de pierres dressées ( Sarsen et trilithes) j’ai déposé en cercles concentriques 60 petits cailloux représentant les Blues Stones (pierres bleuissant au contact de la pluie), puis un deuxième groupe de 19 cailloux en forme de fer à cheval autour de la pierre d’autel.

J’ai basé mes calculs sur un rapport de 2cm par mètre. Cette échelle me permettait de couvrir l’ensemble du site de Stonehenge (104m) sur une surface d’environ 4m² (soit 208cm de côté)  dont la maquette centrale 60cm x 60cm (décrite plus haut) occuperait le centre. Pour résoudre le format plan j’ai jointé plusieurs feuilles de papier cartonné ce qui me donnait la possibilité de le replier sur lui-même en gardant une grande résistance sans omettre la légèreté, donc la facilité de transport.

Une fois ce problème technique  résolu, il fallait garnir cette grande feuille. Lionel m’a proposé son aide, nous n’étions pas de trop à deux pour effectuer cette tache ardue. Equipés de lasers, de grandes règles, de crayons à papier et surtout de gommes nous nous lançons dans le traçage. La première manipulation consistait à positionner la maquette centrale afin d’allonger les axes principaux (Nord et solstice) et en fonction de ces alignements déterminer l’ensemble des levers et couchers de la lune ,et du soleil sur une année.

Comme vous pouvez le constater sur le plan c’est à partir des 4 stations Stones (91-92-93-94) que différents traits se croisent. Ces points d’intersections correspondent aux alignements des mouvements terrestres et lunaires par rapport au soleil. Si vous observez le plan vous verrez au bout du tracé une petite flèche pointée sur une fiche cartonnée orange indiquant la définition de la direction.

La partie la plus intéressante qui concerne la mécanique céleste est représentée par un cercle se trouvant à l’extérieur du plan.

Ce cercle est composé de 56 trous ( trous d’Aubrey du nom de son découvreur) qui sont aujourd’hui comblés. 

Ils contenaient très certainement  dans les temps anciens des poteaux de bois.

La méthode de calcul la plus valide à ce jour reste celle de Fred Hoyle, célèbre astrophysicien, qui détermina avec précision la relation mathématique des mouvements.

1) en divisant 56 par 2 c’est à dire en déplaçant une pierre tous les deux jours on obtient 28, ce qui correspond au 27, 3 jours du mois sidéral (1 mois lunaire).

2) en bougeant une pierre de 2 fosses (ou trous d’Aubrey) tous les 13 jours on trouve 364 ce qui nous donne un résultat proche d’une année.

Pour ces deux mouvements il faut effectuer une rotation en sens inverse des aiguilles d’une montre.

3) enfin deux pierres symbolisées par deux pions diamétralement opposés et déplacés de 3 fosses par an nous donnent 18,6ans soit un cycle de Saros. Ce dernier mouvement est bien entendu contraire aux deux autres : c’est à dire dans le sens des aiguilles d’une montre.

Lorsque la combinaison des trois mouvements liés à une couleur différente sont au même niveau il y a possibilité d’éclipse. La seule différence se situe sur le degré d’inclinaison entre la terre et la lune.

Et maintenant, quelques belles images!!!

Pour tous renseignements ou apports d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

Je remercie :

Yves, notre président, pour l’idée de base

Marie Laure pour la décoration et le support texte

Robert pour l’ossature bois

Lionel pour la traduction, les traçages géométriques et l’appui informatique

             Merci à tous.

Hugues